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Peut-on encore élargir l’accès à la communication scientifique ?
Fabienne Crettaz von Roten | Université de Lausanne
Depuis la création de la Fondation Science et Cité en 1998, le pourcentage d’intérêt marqué des Suisse.sse.s pour les sciences fluctue autour de 55-60% mais ces derniers ne se sentent toujours que modérément informés en sciences selon les grandes enquêtes Eurobaromètre Science et Technologie. Or l’information sur des thématiques à composante scientifique comme le COVID s’est révélée cruciale ces dernières années. Il y a donc un potentiel de publics pour la communication scientifique qui n’est pas totalement exploité.
Sur la base d’une typologie des pratiques des Suisse.sse.s définissant cinq différents publics de la communication scientifique, cette présentation offrira des pistes pour en élargir l’accès. Elle présentera les profils socio-démographiques des cinq types de publics, leurs moyens privilégiés d’information, leurs visions des scientifiques et des sciences, leurs barrières envers la communication scientifique, les nouvelles technologies qui les intéressent et leurs souhaits.
Science et politique : la communication scientifique au Parlement
Sophie Girardin | Service du Parlement / Bourse Politique et Science
Quel rôle joue la science dans le processus législatif en Suisse? Comment les connaissances et l’expertise scientifiques font-elles leur chemin vers le Parlement et quelle influence ont-elles sur les décisions prises par les parlementaires ? Après un doctorat en neurosciences à l’EPF de Zürich, j’ai passé une année au sein du secrétariat des commissions parlementaires de l’environnement, de l’aménagement du territoire et de l’énergie. C’est grâce à la bourse « politique et science » que j’ai eu l’occasion de travailler au Parlement fédéral, à Berne. J’ai ainsi pu observer les interactions entre science et politique dans le cadre institutionnel des décisions législatives. Je souhaite partager les impressions d’une scientifique travaillant pour le Parlement et donner quelques conseils aux personnes qui voudraient renforcer le dialogue entre le monde scientifique et le monde politique, un élément qui pourrait être décisif pour faire face aux crises auxquelles est confrontée notre société.
Co-designing Cadagno: Multidisciplinary and Participatory Synergy
Max da Rocha Fonseca | University of Applied Sciences and Arts of Southern Switzerland (SUPSI)
The premises are unusual: a multidisciplinary group composed of designers, architects, microbiologists, students, and citizens gathered at the Alpine Biology Center, situated at 2000 meters in the breathtaking setting of the Swiss Alps. The goal is ambitious: to co-design an informative exhibition on microbiological research conducted at Lake Cadagno, in Val Piora.
This experience, conducted by the Institute of Design in collaboration with the Institute of Microbiology at the University of Applied Sciences and Arts of Southern Switzerland (SUPSI) and supported by the Swiss National Science Foundation (SNSF) within the Agora projects, provides an opportunity to reflect on how to leverage the unique characteristics of Lake Cadagno to develop a permanent and traveling exhibition that informs and engages the public.
During the presentation, the strategies and co-design method adopted to foster interdisciplinary synergy, facilitate communication across different fields, and share knowledge and expertise will be illustrated. The detailed workshop program and the roles assigned to the various working groups will also be presented. Finally, the importance of co-design in promoting participation towards more effective and, above all, engaging scientific communication will be reflected upon.
Grüne Gärten mit harten Fakten
Rahel Skelton | ZHAW
Die Gärten des Campus Grüentals machen die aktuelle Forschung im Bereich Nachhaltigkeit der ZHAW für Besuchende erlebbar, laden ein zum Diskutieren und Weiterdenken. So werden mit digitalen Scientainment Angeboten in Form von Escape Games, wie z. B. der Zombie Attacke oder der Biodiversitätsmission auch nicht-nachhaltigkeitsaffine Personen spielerisch angesprochen, sogenannte «Narrative Environments» verpacken Fakten in Geschichten und ansprechende Umgebungen und künstlerische Elemente wie die «Zwischenhalte Zukunft» regen mit wissenschaftlich fundierten Bildern zum Mitreden an. Die Gärten sind somit ein lebendiges Labor für neue Formen der Nachhaltigkeitskommunikation, welche hier nicht nur erstellt, sondern auch evaluiert werden. Wir laden Sie ein, von diesen vielfältigen Erfahrungen zu profitieren und sich für eigene Projekte inspirieren zu lassen.
Morph Tales – Künstliche Intelligenz entdecken
Gertrud Lindner | ETH Zürich
Immer mehr Anwendungen von Künstlicher Intelligenz (KI) erreichen die Menschen in ihrem Alltag und werfen viele Fragen auf. Entsprechend will “Morph Tales – Künstliche Intelligenz entdecken” Jugendlichen, Familien und Erwachsenen spielerisch näherbringen, wie Mensch und KI konstruktiv zusammen arbeiten können. Im Spiel verkörpern Morphs junge, untrainierte KIs, die mit Hilfe der Spieler:innen die Aufnahme nach Morphtopia schaffen wollen. Dazu müssen sie vier Minigames meistern, die von realer Forschung an der ETH inspiriert sind. Das Ziel von Morph Tales ist es, anschaulich und unterhaltsam zu vermitteln, dass an der ETH kooperative, vertrauenswürdige, breit zugängliche und inklusive KI-Systeme entwickelt werden, die die Menschen unterstützen und nicht ersetzen sollen. Das Spiel wird mit Tablets an vier Spielstationen gespielt und verbindet ein Erlebnis in der virtuellen Welt mit einem realen Campuserlebnis an der ETH Zürich. An prominenter und gut besuchter Lage oder an Publikumsevents animiert das Spiel zum spontanen Eintauchen in die dreidimensionale Welt der Morphs. 20 unterhaltsame Minuten machen kollaborative KI intuitiv erlebbar.
Sciences en livres : fictions et bandes-dessinées
Nicolas Beck | Université de Lorraine
En dehors des livres documentaires, la science est présente dans des formats émergents comme les romans de vulgarisation et la bande-dessinée et même les mangas. Qu'il s'agisse de fiction ou de "traductions" illustrées de la science en train de se faire, cette démarche apporte un support nouveau pour la médiation scientifique, qui à la fois peut toucher de nouveaux publics et peut trouver un prolongement à la médiation traditionnelle en présentiel. Nous détaillerons en particulier 2 formats : la BD et le roman. - La science en BD semble avoir le vent en poupe, avec de nouveaux auteurs émergents et des initiatives qui se multiplient. Plusieurs catégories de BD en lien avec le thème large des "sciences" existent en réalité : explication de concepts scientifiques, albums sur un personnage scientifique ou sur un sujet général, présentation de la vie dans un labo, doctorants qui racontent leur thèse... Quelles sont les particularités du traitement de la science dans le 9ème art ? Peut-on seulement parler de sujets de sciences ou également aussi y évoquer la recherche en train de se faire ? Tous les sujets peuvent-ils êtres abordés ? Comment la BD peut-elle contribuer à changer l'image des sciences pour le grand public ? - le roman de vulgarisation est un format qui amène indirectement la science au public et en particulier aux jeunes. A travers une fiction, le texte active l’imaginaire et l’esprit créatif, tout en mettant à la portée des lecteurs des connaissances scientifiques et culturelles. Comment allier science et fiction ? Quelles sont les spécificités de ce style littéraire ? A travers un retour d'expérience, l'auteur exposera ces différents formats de médiation.